L’Amazonie.
Nos profitons de la présence de notre fille Natacha, pour réserver un séjour en Amazonie sans le camping car. Nous partirons de Lago Agrio. D’abord 2 heures de voiture pour nous amener à un embarcadère en pleine jungle, puis deux heures et demie de pirogue à moteur pour nous enfoncer dans la jungle jusqu’à notre lodge, sorte d’hôtel un peu précaire en pleine jungle.
Quand je dis un peu précaire, nous sommes quand même pas dans des hamacs ou sous la tente. Un bon lit, une douche chaude de temps à autre et des repas variés.
L’emploi du temps est assez chargé: visite d’une communauté indienne ou nous cueillerons du manioc, nous le râperons, le réduirons en farine et finirons par le déguster sous forme de grande crêpe cuite à sec dans une poêle.
Longue ballade sur le dédale de cours d’eau pour nous faire apprécier la faune et la flore; Nous y verrons des serpents, des caïmans, des singes, de nombreux oiseaux, des dauphins roses, des piranhas.
Nous aurons droit aussi à la baignade, à deux randonnées , une nocturne et une diurne. Malheureusement la pluie viendra un peu ternir le tableau. Mais nous repartirons 4 jours plus tard avec des souvenirs inoubliables. De plus nous étions un groupe de 9 dont 8 francophones ce qui a ajouté au plaisir de cette visite.
Bonjour,
Certains et certaines d’entre vous trouvent que ma communication ne fait pas assez état de choses pratiques que pourraient servir à de futur voyageurs. Je ferais donc attention pour le futur de dispenser ce genre d’information lorsque j’en possèderai. Pour le présent je vais tenter de rattraper le temps perdu et faire un post entièrement consacré au coté pratique des choses.
Je dis souvent que voyager et être en vacances sont deux choses complètement différentes et vous allez vous en rendre compte à la lecture de cet article.
Voyager en camping car oblige à la gestion de plusieurs paramètres qui à mon avis sont : La gestion de l’eau douce, de la charge de la ou des batteries, du gaz, du moteur et de son entretien, des vidanges eau noire et eau grise et du quotidien (courses) et petit entretien.
L’eau Douce: depuis le départ pas de gros problèmes d’approvisionnement. Nous pouvons faire le plein dans beaucoup de station services, dans les camping lorsque nous y allons ou en demandant à des particuliers, aux pompiers sur les ports ou à des endroits où l’eau coule naturellement (cascades, rivières) si le besoin s’en fait sentir. Il faut faire le plein à chaque fois que cela est possible.
Il m’arrive fréquemment de remplit un jerrycan de 20 litres ou même de 10 litres et de le transvaser dans mon réservoir juste pour avoir 10 ou 20 litres de plus même si je suis encore loin du plein. Personne ne vous refuse de remplir un jerrycan par contre si vous demandez 120 litres d’un coup cela peut poser problème. Le débit est parfois très faible sorti des US et du Canada. 8 à 10 mn pour remplir 20 litres est fréquent .
Nous buvons l’eau du réservoir depuis le début en prenant soin de la filtrer avec un filtre Katadyn prévu à cet effet? Nous n’avons jamais eu la moindre « tourista» depuis le départ. Bien sûr si nous trouvons de l’eau potable nous remplissons nos 10 litres de réserve pour ne pas avoir besoin de filtrer.
Dans le prochain post nous traiterons le problèmes des batteries. Nous le publierons en ouverture des prochains sites visités.
Nous sommes arrivés à Quito en mode dégradé pour le moteur mais l’essentiel était d’arriver. Nous avons pu visiter la ville pendant une journée et demi. Nous avons donc laissé le camion en panne chez Mercedès en les prévenant que nous ne revenions que dans 5 semaines et en leur demandant de faire le nécessaire pour que tout soit Ok quand on reviendra.
De retour de 5 semaines de vacances en France, après 2 nuits passées à l’hôtel pour récupérer du décalage horaire et des vacances, nous récupérons notre camion réparé chez Mercedes, mais on nous prévient que si nous montons à plus de 2500m d’altitude celà risque de recommencer. Gag. Tout fonctionne correctement pour l’instant mais par sécurité je préfère m’adresser à un professionnel du défappage afin que mon camion soit libéré de ces contraintes de filtre à particule. L’opération revient assez chère mais au moins nous ne devrions plus jamais avoir de problème. Nous enlevons le filtre et le moteur est entièrement reprogrammé pour fonctionner sans.
Nous sommes ensuite revenus sur Bogota afin de récupérer notre « Vagabond » et avons commencé notre descente vers le sud du pays.
Nous descendrons en Equateur par la panaméricaine, en faisant de petites escapades à droite et à gauche de cet axe majeur.
Nous traverserons plusieurs petites villes sans grand intérêt comme, Manizalès, malgré une belle cathédrale, Pereira. Nous retomberons en panne en y allant et passerons deux jours (toujours le voyant moteur qui s’allume) chez mercedes pour réparer. Il s’avère que c’est le même concessionnaire qu’à Bogota et nous ne repaieront pas les malfaçons de la première intervention.
Nous ferons une halte aux thermes de Santa rosa pour un après midi de détente, pluvieux mais comme l’eau est a 40°C la pluie ne pose aucun problème
Salento est le premier village qui nous plait. Les maisons peintes avec de multiples couleurs donnent au village un air de fête. Il se trouve en plus que c’était l’anniversaire des 150 ans du village. Nous passons donc une agréable journée de visite et sur la fin d’après midi décidons de partir passer la nuit dans la vallée de la Cocora toute proche
La vallée de la Cocora est la vallée où l’on trouve les palmiers à cire. Ces arbres immenses (jusqu’à 60m de haut), ont leur tronc recouvert de cire qui était grattée pour en faire des bougies. C’est l’arbre national de la Colombie et il n’est plus exploité maintenant..
Nous passerons deux jours, rencontrerons Nicolas et Camille et leurs enfants avec qui nous ferons une petite randonée à cheval pour découvrir le parc.
Medellin et Guatape
Las d’attendre en vain une pièce qui n’arrive pas et que personne n’arrive localiser, nous décidons de continuer notre visite de la Colombie.
Nous louons donc une voiture pour nous rendre à 400 Km de Bogota dans la ville célèbre pour son cartel : Medellin.
Il est loin le temps du cartel. La ville est en pleine expansion, comporte près de 4 millions d’habitants, et est dotée d’infrastructures modernes, très modernes. Un métro aérien, un tram à 1 seul rail, de très nombreuses lignes de bus et plusieurs téléphériques pour desservir des quartiers presque inaccessibles par la route. Deux lignes de téléphériques supplémentaires sont d’ailleurs en construction pour parfaire la desserte.
Malgré celà, la circulation est ubuesque et la pollution très présente. Mais la ville nous plait car comme Bogota c’est une ville qui vit a cent à l’heure. Les fins de journées sont extraordinaires avec ses centaines de marchands ambulants qui crient à tue tête pour vanter les mérite de leur marchandises. Cela va des fruits, au accessoires de portable en passant pas les lacets et les bonbons et bien sur la nourriture.
Nous passerons 3 jours dans cette cité. De beaux bâtiments, de nombreuses églises et des parcs et jardins assez nombreux la rendent agréable au visiteurs qui peuvent souffler un peu dans des endroits plaisants. Le parc Botéro, véritable musée en plein air ou bien cet autre dont je tairais le nom ou nous avons pu assister au ballet bien rodé des prostituées qui viennent se faire draguer sur les bancs publics.
Nous avons aussi visiter le quartier 13. C’était le quartier ou la criminalité était la plus forte et par la volonté des gens et l’aide d’artiste , c’est entrain de se transformer en quartier artistique. Bien sûr, je ne m’y promènerai pas a la tombée du jour mais on peut quand même le visiter dans la journée en toute sécurité.
Panne
Aujourd’hui juste un récit. Pas pensé à prendre des photos. Sauf de nos "sauveteurs" Quel âne !!!!
Notre Vagabond à 95.000 km. Nous le laissons chez Mercedès pour une petite révision à savoir: Changer la pompe de lave glace qui à rendu l’âme, changer la courroie moteur,
Voir pourquoi le frein à main qui n’a plus aucune efficacité et surtout trouver la cause de ce bruit désagréable à froid le matin.
Nous récupérons le camion après 3 jours et partons au Parc National de Sumapaz, situé à près de 4000m d’altitude et à environ 60 Km.
Au bout de 35 km je m’arrête faire le plein. En repartant, le voyant moteur s’allume clignotant. Mais tout fonctionne normalement et je décide de continuer espérant qu’il finira par s’éteindre. (C’est déjà arrivé)
Nous attaquons les derniers 20 km sur un chemin de terre en montée où la vitesse ne peut excéder 20 km/h. Les dix premiers kilomètres tout va bien, puis le moteur semble perdre de la puissance peu à peu. Finalement accélérateur au plancher il n’avance plus.
Heureusement, nous venions de passer un autre chemin sur notre droite. Je redescend donc en marche arrière car impossible de faire demi tour avant ce chemin et là pendant ma manœuvre le moteur cale et impossible de redémarrer. La température moteur est à 100° et le ventilo ne s’est pas mis en route.
Heureusement, nous sommes en travers du chemin mais les quelques rares véhicules qui passent peuvent nous contourner par l’arrière jusqu’à l’arrivée d’un mini-bus de travailleurs.
Tout le monde descend et on entreprend de garer le camping car un peu mieux pour laisser passer les camions.
Je pensais qu’une fois la température redescendue, il redémarrerait. Mais non. Il est 5h de l’après midi, il fait 8° , nous sommes à 5625 m d’altitude. Pas de réseau téléphonique avec notre opérateur.
Deux couples vont s’arrêter et vraiment nous aider. Ils appellent Mercedes car leur portables fonctionnent et de fil en aiguille on fini par faire venir un dépanneur qui viendra nous chercher vers 19H.
Lorsqu’il arrive, je me dit que le camion est trop petit mais il semble connaitre son affaire alors je laisse faire. Le chargement est long et une fois le camping car installé sur le plateau, la roue arrière et à moitié en dehors. Il commence la descente mais s’arrête au bout de 20 m. Il se rend compte qu’il ne pourra pas descendre. Nous sommes trop gros et trop lourd. Problème il veut bien sûr être payé.
Après moult palabres je lui promet de le payer mais il faut qu’il me trouve un autre dépanneur. Ce qu’il fait.
Nous déchargeons donc le camion une centaines de mètres plus loin et attendons la nouvelle dépanneuse qui arrivera vers 23h. Pour tout arranger il se met à pleuvoir. Il fait 5°.
La nouvelle dépanneuse est bien pus grande. Le chargement s’effectue en 15 minutes.
Nous quittons en les remerciants les 2 couples de Colombiens qui sont restés avec nous et nous ont tant aidés. Nous donnerons un très généreux pourboire à l’un des deux et inviterons l’autre au restaurant le dimanche.
Nous voyagerons dans le camping car bridé sur le plateau de la dépanneuse ce qui est très impressionnant vu la pente et l’état du chemin par endroit. GPS Branché, nous ne dépasserons jamais lors de la descente les 15km/h.
Nous arrivons à 4h du matin chez Mercedes ou les gardiens qui nous attendaient nous ouvrent les portes. Fin de l’aventure.
Le lendemain le mécano me dit que le ventilo marchait. Sans doute après avoir été discrètement rebranché.
Depuis nous attendons notre nouveau filtre à particule parti le lundi 20 août de Hollande.
Bon WE à tous.
Après le désert nous avions envie de fraicheur aussi nous avons rejoint le petit village de Minca. Le village par lui même n’offre pas vraiment d’intérêt mais il offre des possibilités de randonnées multiples et variées et son altitude le met à l’abri des moustiques et de la chaleur. Nous avons fait deux randonnées pleines de charme même si nous en avons un peu bavé car nous avions perdu l’habitude des dénivelés importants.
La première s’est terminée sous la pluie battante mais qu’importe.
Le Désert de Guajira
Pour cette visite nous laissons notre Vagabond dans un parking et avec nos amis "Les Voyageurs Passionnés » nous nous offrons les services d’un guide et surtout d’un 4x4, bien préférable à nos lourds camping car pour affronter les pistes du désert. Bien qu’ayant 21 ans, il était fringuant et nous n’avons du passer en 4x4 une seule fis sur les trois jours.
Nous partons donc pour trois jours de ballades et de découvertes. Nous passerons les nuits dans des hotels sommaires mais quand même confortables et choisirons l’option chambre plutôt que la solution Hamacs.
Ce désert appartient aux indiens Wayuu. Ils y survivent en élevant des chèvres, en vendant de l'artisanat et malheureusement aussi en y faisant pratiquer la mendicité par des jeunes enfants. Ceux ci instaurent des barrages sur les endroits stratégiques des pistes et chaque véhicule doit laisser son obole. cela va du petit pain, à la bouteille d'eau en passant par le café et le fromage.
Nous commençons notre visite par les marais salants. Ce sont les plus grands de Colombie. Ne cherchez pas d’outils modernes, de tracteurs ou de pelleteuses. Tout se fait à l’ancienne, avec des brouettes et de la sueur.
Cathagène des Indes.
Nous rejoingnons donc Cartagèna en avion et profitons des quelques jours d’attente pour profiter du confort d’un petit hotel, Nous pouvons ainsi visiter cette ville tranquillement.
Nous avons aimé Cartagèna et je pense que toute personne qui y vient aime cette ville. Un peu comme Panama City, elle est constituée de deux partie bien distinctes. La vieille ville, ou la ville coloniale et la ville nouvelle et le port.
La jonction entre les deux se faisant par des bassins du port réservés aux bateaux de plaisance.
La vieille ville est pleine de charmes. Des petites rues commerçantes grouillantes d’activités, des maisons coloniales colorées , de la musique avec quelquefois une bonne odeur de café au coin d’une rue. On se croirait dans le vieil Antibes mais en beaucoup plus grand. Les remparts qui ceinturent la ville font 11 km de long et l’on peu aussi visiter « la citadelle « , qui est la plus grosse construction espagnole du continent américain. Cette citadelle qui défendait la ville fut le théatre d’une sanglante bataille où 7500 des 12000 habitants trouvèrent la mort.
La ville nouvelle est une ville classique. Nous la traverserons sans vraiment la visiter lors de la récupération de notre camion et y passerons la dernière nuit au bivouac au bord de l’eau.
Et puis il y a le port de commerce qui génère une activité importante. Les bassins sont assez éloignés du centre ville mais ont peu en apercevoir les grues de chargement.
La récupération de notre vagabond se fera sans problèmes car nous avions pris l’aide payante d’un « helper ». Il faut dire que les multiples bureau ou il faut passer pour une coup de tampon par ci et un papier par là sont quelquefois éloignés de 6 ou 7 km et que si vous n’avez personne pour vous piloter la récupération prend 2 jours de plus facilement.
Le Costa Rica et le Panama,
Le passage au Costa Rica se passe sans problème. Les douaniers n’étant pas débordés vu les barrages au Nicaragua.
La première chose qui frappe au CR, ce sont les prix. Ici tout est relativement cher, des prix français dans les restaurants. Le $ est roi. Le pays est tourné vers le touriste, ou plutôt vers le portefeuille du touriste. La moindre visite d’un ersatz de parc national coute 15$ par personne. Quelquefois, cela consiste en un chemin de 1,5 km tracé dans la forêts. On est censé y voir des animaux qui y vivent mais nous n’en avons jamais vu une seul. Je parle là d’animaux symboliques comme le toucan ou le paresseux, ou l’ocelot.
Le CR est réputé pour ses plages, sa végétation et sa faune. Les plages du Pacifique sont très belles mais elles sont pour la plupart plus fréquentées par les surfeurs que par les baigneurs. La baignade y est possible mais reste dangereuse du fait des courants. Les villes sont soit cotées et dans ce cas américanisées à l’extrême mais ce n’est pas la culture ou l’histoire qui priment, ou pas cotées et dans ce cas il n’y a rien à voir.
La capitale, San José nous a réservé quelques bonnes surprises avec quelques beaux édifices, des musées, bien que celui de l’or fût fermé. Nous y avons passé 3 jours.
J’oubliais une désagréable habitude du CR. Presque toutes les maisons en ville comme à la campagne sont emprisonnées derrières des grilles très souvent surmontées de barbelés sophistiqués. La prison à vie pour les propriétaires. Pourtant le pays est réputé sûr. Nous n’y avons rencontré aucune agressivité et avons toujours dormi sereinement.
Le coté mer des Caraïbes nous a plus plu. Les petits villages sont sympathiques et même si le tourisme est roi, l’ambiance est meilleure que sur le Pacifique. Il faut signaler que c’est sans doute moins fréquenté.
En fait je pense que notre relative déception vient du fait que nous avions avant, visité des pays comme le Salvador ou le Guatemala et que ces pays offrent une végétation similaire, des plages similaires, une faune semblable et nous avons bien entendu pas été émerveillés comme un vacancier arrivant d’Europe directement au CR.
De Guatemala City, pas grand chose à retenir. Quelques beaux immeubles, une belle église baroque, de bons restaurants, un centre commercial qui ferait pâlir les plus beaux de chez nous. sinon, c’est une grande ville , grouillante d’activité, à la circulation infernale.
Nous préférons retenir la rencontre avec nos deux jeunes mariés qui nous ont accueillis avec beaucoup de chaleur et qui nous ont fait visiter leur ville, leur restaurant, qui nous ont parlé de leur pays qu’ils aiment tant. Nous avons passé deux jour formidables en leur compagnie et nous pensons sincèrement les revoir en France une fois que nous serons rentrés.
Nous avons fait une sympathique petite incursion sur les plages du pacifique afin de voir les plages de sables noir et de faire prendre le bac à notre vagabond.
Après le mariage qui s’est fort bien passé dans un endroit un peu magique comme c’est église troglodyte et la mairie sur un éperon rocheux au milieu de l’eau, nous avons rejoint au plus vite le Guatemala afin de ne pas être trop pénalisé par la saison des pluies qui débute.
Notre entrée au Guatemala qui ne devait être qu’une formalité à pris plus de 3 heures. Nous avons du faire venir un avocat, qui nous a fait un papier certifiant que le camion bien qu’a mon nom, appartenait en fait à nous deux. De ce fait et sous la responsabilité de Laila, nous avons pu enfin rentrer au Guatemala en payant bien entendu les services de l’avocat en plus. 200 quetzal soit un peu plus de 20€. On s’en sort bien.
Notre première étape fut le Lac de Peten itza appelé couramment le lac Florès.
Le Belize,
Petit pays d’Amérique centrale, c’est le seul dont la population est noire en majorité (+de 60%), . C’est aussi le seul dont l’anglais est la langue courante.
La population non noire est constituée de chinois, d’Indous, et de Mexicains et de Mayas.
Le pays est souvent décrit comme peu sûr, pourtant nous n’y avons rencontré aucune agressivité et nous sommes toujours sentis en sécurité, même lors de nos bivouacs à Bélize City , qui soit dit en passant n’est pas la Capitale.
Première constatation immédiate après la frontière: La route est bonne et les topès peu nombreux et surtout situés à des endroits judicieux (entrée et sortie de village pour la plupart). Je dis La route car il n’y en a qu’une qui forme un grand Y dans le Bélize. Toutes les autres voies de circulation sont des pistes en terre plutôt en bon état pour celles que nous avons pratiquées.
La seconde constatation est que c’est plutôt propre contrairement au Mexique où la moindre zone d’arrêt en bord de route est transformée en dépotoir.
La troisième que nous constaterons un peu plus tard en visitant, c’est que la musique est plutôt bonne et surtout qu’elle n’explose pas au travers de haut parleurs saturés de basses comme au Mexique.
Sinon , pas grand chose à visiter, les sites archéologiques sont peu nombreux. Nous visiterons les restes de Lamanai accessibles après 50Km de piste.
Ils nous permettront de découvrir que de nombreux Mennonites vivent dans la région. Ce sont en fait de hamishs un peu moins rigoureux. Nous doublerons donc moult carioles tirées par des chevaux.
Le site de Lamanai est intéressant car situé en pleine jungle et la ballade entre les différentes ruines est vraiment dépaysante.
Merida au Belize
Nous sommes allés à Puerto Progresso. Belle plage, grand village qui se développe en ce moment en s’ouvrant au tourisme. Des visites du bayou ou l’on peut voir des crocodiles et des flamands roses sont proposées mais nous n’y avons pas été.
En allant à Valladolid, nous nous sommes arrêtés à Izamal, le village jaune.
Magnifique petit village, entièrement peint en jaune et qui renferme un superbe couvent que nous avons visité, et 3 sites archéologiques Mayas. Nous n’avons visité que la plus haute des pyramides et rien ne nous explique pourquoi 3 sites dans un périmètre aussi restreint?
Valladolid sera la dernière ville du Yucatan que nous visiterons. Ville moyenne dans la province et offre quelques beau monuments, un monastère et un zocalo (place centrale) agréable mais rien ne dit pourquoi elle revêt pour les voyageurs autant d’intérêt. Elle fût néanmoins le siège d’un procès célèbre ou l’église devait juger si les indigènes , les mayas en l’occurence devaient être considérés comme des humains ou comme des animaux?
Nous visiterons aussi quelques beaux « cenotes
La Région de Campeche et de Merida
Après Palenque la destination logique est Campeche. Nous avons mis deux jours pour atteindre cette ville car nous ne tenons pas à faire plus de 250 km par jour sur les routes Mexicaines.
Notre arrivée à Campeche s’est effectuée par le musée Maya, installé dans un des deux fortins qui défendaient la ville. Petit musée intéressant car il abrite de très belles pièces trouvées sur le site d’Edzna,
La ville de Campeche nous a beaucoup déçus. La vieille ville n’est pas si vieille. Elle a en fait été construite dans les années 1980/90. Quand les Mexicains se sont rendus compte que l’histoire était une valeur marchande, ils ont arrêté de démolir et ont reconstruit la vieille ville. De ce fait, peu de monde habite ce quartier dédié au tourisme, On y trouve par contre moult hôtels et d’innombrables magasins et restaurants en tout genre mais il n’y a pas de vie. Les pavés sont trop lisses, les rues trop droites et les couleurs trop stéréotypées. Un beau décor de cinéma. Le front de mer par contre est agréable , avec une longue promenade et pas mal d’activités et de bruit même la nuit, ainsi qu’un petit port de pêche.
Nous irons ensuite visiter le site d’Edzna à une trentaine de km. Site magnifique, très bien préservé. Dommage que sur les 25 hectares du site, seuls 6 soient ouverts à la visite. Le reste est enfoui dans la forêt tropicale et il est impossible d’y pénétrer.*
Le retour au Mexique se passe sans problème. Juste les douaniers qui oublient de nous tamponner les passeports. Nous verrons le problèmes en ressortant dans 2 mois.
Notre entrée au Chiapas se fait par Comitan, ou nous passons deux jours pour visiter la ville et quelques musées dont celui de Rosario Guiterrez, médecib enterré au panthéon en France.
Nous rejoingnons ensuite San Cristobal de Las Casas, ou nous resterons 3 jours. Visite de cette jolie ville coloniale, de son musée du tissus et celui de l’ambre. Celui ci ancien monastère , transformé en prison, était voué à la démolition quand quelqu’un a suggéré de le transformer en Musée de l’Ambre et à le restaurer petit à petit grâce aux bénéfices tirés du Musée.
La restauration est commencé de très belle manière et on espère qu’elle continuera.
Nous partons pour le Guatemala. En chefin nous nous arrêtons à Tuxtla pour y visiter un canyon, nous y retrouverons Patrick et Lucie pour une nuit. Notre décision de faire le bas du Guatemala nous permettra de ne pas faire trop d’aller retour lors de notre seconde visite après le mariage. Nous rentrerons cette fois par le Belize et n’aurons pas besoin de venir aussi bas.
Après un passage de la frontière somme toute assez facile (1h30), nous nous dirigeons sur Antigua.
1ère constatation: Les routes sont éprouvantables. Une succession de trous plus ou moins profonds entrecoupée de portion de goudron.
2ème constatation: Les Guatemaltèques sont petits. Moins de 1,70 en général.
Nous nous arrêtons dans un champs de canes a sucre pour passer la nuit. Le métayer , Luis, vient nous trouver pour nous dire de nous rapprocher de sa ferme car l’endroit est dangereux. Nous obtempérons. Le lendemain matin à 6h, alors que nous sommes à 800m de la route principale, la police nous réveille pour nous signaler que nous sommes sur une propriété privée. Et réveille le métayer pour savoir si nous avions vraiment le droit d’être ici. Quand il sont partis, luis vient nous demander s’ls ont demandé de l’argent ?
Vous avez dit dangereux ?
Nous arrivons à Antigua, ou les rues sont des champs de mines. La Policia Touristica nous accueille gratuitement sur son parking. Ombre et eau sont au RdV ainsi que 6 autres camping car francophones.
Antigua est une ville coloniale magnifique. De nombreux monuments et un habitat qui n’ont pas changé depuis le 17ème siècle. Très visitée, malheureusement elle se transforme et va sans doute perdre de son charme au fil des ans. Ils faut « s’américaniser » afin d’attirer toujours plus de touristes. Nous en profiterons pour gravir le volcan Pacaya. Le volcan Acatanengo avec ses 3700m et surtout ses 1500 m de montée en 7 km nous paraissant un peu trop difficile. En plus son sommet est dans les nuages.
Nous partirons ensuite pour le lac Atitlan. Lac de montagne immense, entouré de volcans dont certain en éruption lente, situé à 1600m d’altitude. Nous mettrons du temps pour trouver le camping que nous cherchions. Le GPS capricieux nous emmenant sur une fausse piste et la route vraiment mauvaise nous obligeant a rouler au pas. Pentes et lacets vertigineux mais l’endroit est idyllique. Un des plus beau depuis notre départ.
Nous y resterons 5 jours, nous baladant en bateau taxi et en touc-touc dans les villages voisins.
Mario, un ami canadien nous propose de venir faire une ballade en bateau sur le Pacifique a partir de Huatulco. Nous ne refusons pas l'invitation et la balade fut Magique.
En plus nous rencontrons ses amis, Sylvain et Lucie avec nous avons aussi passés de très bon moments. Nous ne sommes pas restés longtemps mais ce fut intense.
Ensuite notre déplacement vers Oaxaca fur difficile. Difficulté à trouver la bonne route car le GPS se perdait, route de montagne vraiment défoncée, très très sinueuse et énormément de topes. Bref nous avons mis 8heures pour faire 250 km. Bine sur nous nous sommes arrêté pour un bivouac nocturne afin de couper un peu ce trajet interminable.
La ville de Oaxaca est située à 1500 m d’altitude, sur un grand plateau. Il y fait assez frais et nous sommes content de retrouver un peu de fraicheur.
La ville fut fondée en 1532 par des colons espagnols. On y trouve de très nombreux édifices en très bon état et même si beaucoup ont été détruit par des tremblement de terre la ville à de beaux restes.
Il existe dans ces environs deux site Zapothèques importants, celui du MonteAlban et celui de Mitzla. Nous visiterons le premier
La ville est réputée pour son chocolat et son Mezkal. Vous connaissez le premier , le second est un alcool local, fabriqué à partir de l’agave comme la tequila mais plus fort et surtout plus fumé. On en trouve de nombreuses variétés et nous en dégusterons assez souvent lors de la fête du village à laquelle nous avons assisté.
Nous avons trouvé un petit RV Park dans le village de Santa maria de Tule à 7 km du centre ville. Nous avons découvert dans ce village le plus gros arbre du monde: 14 m de diamètre et 58 m de circonférence, 42 mètre de haut. Son âge est estimé à 2000 ans et son volume à 820 m3. Nous avons eu aussi la chance d’assister aux fêtes de la chandeleur et aussi c’est moins drôle mais tout aussi gai à un enterrement.
Nous avons aussi rencontré un couple de français retraité comme nous qui remonte d’amérique du Sud et un couple de Canadien français. Nous avons passés de très bons moments tous ensemble
De Mexico nous avons pris la direction de Puebla et de Chelula et sa grande pyramide. Le sommet de cette pyramide de plus de 500m de base à été démoli par les espagnols pour y construire une très belle église. Cette pyramide est elle même édifiée sur une autre plus petite.
C’est aussi dans cette ville que nous avons gouté des Sauterelles grillées. Eh bien passé le premier moment, c’est finalement très bon à grignoter à l’apéro et si j’en retrouvais ailleurs, j’en rachèterai.
Nous avons ensuite pris la direction d’Acapulco en passant par l’ex ville minière de Taxco. Ville escarpée s’il en est que nous avons visité pendant 2 jours. Toutes les maisons y sont blanches, les taxis sont d’antiques VW coccinelle qui sillonnent la ville dans tous les sens. Et Dieu sait que les rues sont étroites et escarpées.
Nous sommes passés par Acapulco pour tenter de trouver une pompe d’eau douce pour notre vagabond. Mais comme Acapulco est une ville d’escrocs, nous en avons trouvé une qui était presque au double du prix normal. Elle doit être encore dans les rayons du shipchandler et je lui souhaite de la garder très longtemps. Je passerai donc cette ville sous silence. En plus objectivement elle ne mérite pas une ligne , peut être une photo?
Nous sommes depuis neufs jours à Puerto Escondido. Petite ville côtière sur le Pacifique, spot de surf réputé. Les plages sont superbes, les vagues en cette saison sont plutôt petites mais l’eau est encore à 26 ou 27° ce qui est parfait pour nos baignades quotidiennes.
Teotihuacan et Mexico
Nous resterons plus de 2 semaines à Téotihuacan. Le camping est agréable, situé presque au centre ville, la ville est petite, sympa, située à 1h de bus de Mexico et surtout nous y retrouvons Fabrice et Marie et y rencontrons Tatiana et Sébastien, et nous décidons de passer Noël tous les 6 avec les enfants.
La visite du site ne prendra qu’une journée mais nous avions besoin de nous poser une peu après ces derniers mois ou nos bougions sans arrêt.
La fête passée, et tout ce petit monde reparti, nous partons en bus pour Mexico (45 km pour 39 pesos le trajet/personne) en laissant le Vagabond au camping en gardiennage et nous nous octroyons 6 nuits dans un hôtel sympa.
Mexico est une ville captivante. Nous avions pourtant décidé de la zapper pour cause de pollution, de taille et surtout d’insécurité. Bien nous a pris de changer d’avis.
D’accord cette super mégalopole est polluée, très polluée, un voile permanent flotte au dessus de la ville et c’est la première fois que la pollution m’incommode.
D’accord, cette ville est un peu dangereuse. Dès la réception à l’hôtel, on vous prévient de laisser montre , gourmette et autres bijoux dans le coffre de la chambre, de ne sortir qu’avec un minimum d’argent et de faire très attention à son appareil photos.
D’accord c’est une immense ville qui a absorbé près de 60 communes limitrophes, qui compte aujourd’hui près de 22 millions d’habitants.
Mais la pollution est surtout visible car l’on se trouve à environ 2200m d’altitude;
La ville n’est sans doute pas plus dangereuse que certains quartiers de Paris ou de New York. Il suffit de respecter quelques règles de bon sens pour ne jamais se sentir menacé.
Vous connaissez beaucoup de grandes villes qui possèdent un parc de 686 Hectares, véritable poumon de la ville, Des villes qui possèdent 117 musées dont le célèbre musée d’anthropologie que nous visiterons ainsi que le musée Sumaya et ses 1600 panneaux d’aluninium.
Cette ville nous a plu, par son architecture. Le centre ville et le quartier historique avec ses rues grouillantes de monde, ces petits marchands de tout et n’importe quoi dans tous les coins, ces petits « restaurants » ou l’on mange sur le pouce de délicieuses spécialités.
Les quartiers neufs, avec de grandes avenues bordées d’immeubles modernes à l’architecture audacieuse qui pourraient rivaliser avec Chicago.
Son métro moderne, propre, sécurisé, ou l’on se déplace pour 5 pesos le trajet.
Pendant 6 jours nous l’avons sillonnée en tous sens , en étant bien conscients que nous ne verrions qu’un aperçu. Nous avons visité 4 Musées, le parc de Zapultepec, la place du Zocalo avec sa cathédrale.
De retour au camping nous avons fait connaissance avec deux nouveaux couples de français en ballade en camping car comme nous dont un avec un Intégral Frankia Patrick et Céline et nous avons passés encore quelques bons moments car nous ne sommes pas pressés.
Nous avons fini par reprendre la route en direction de Puebla.
La Patagonie
C’est une grande région d’Argentine. On peut considérer quelle commence à hauteur de la péninsule de Valdes et descend jusqu’à Usuahïa. Elle va de l’Atlantique à la frontière Chilienne. C’est donc un énorme territoire a peu près désertique.
Deux routes la desservent; La route N°3 qui longe la côte et la route 40 qui longe la cordillière et la frontière chilienne.
Ses particularités sont nombreuses : Elle est très souvent ventée, très ventée. Le Mistral à coté est un enfant de cœur. A l’arrêt, le Vagabond est secoué comme si 4 ou 5 personnes essayaient de le renverser. En roulant il faut être très attentif. Eviter de dépasser le 90 Km/H et être très très prudent lors des dépassements et croisements de semi-remorque.
Essayer lors des bivouacs de se stationner dans l’axe du vent pour limiter les mouvements de roulis.
De Buenos Aires à La Patagonie
Après avoir terminé la visite de Buenos Aires par les principaux musées de la ville, nous traçons un itinéraire passant part la côte pour descendre jusqu’à la péninsule de Valdes. Nous avons une quinzaine de jours pour faire ce trajet donc nous avons le temps de flâner un peu
Nous découvrirons nos premiers lions de mer, ainsi que les superbes plages de l'atlantique. Bien sur, c'est un peu trop froid pour
nous pour se baigner car en plus le vent souffle en permanence avec force.
De Colon, nous retournons donc à Montevideo afin d’accueillir nos amis dont le bateau à du retard.
Nous profitons de ce retard pour gouter le plat national Uruguayien le Chivita, sorte de hamburger sans viande hachée très copieux et vraiment délicieux.
A près 40 jours de mer, ils débarquent enfin leur magnifique fourgon rondo XL de CS Reisemobil V6 4x4 Mercedès.
Bien sûr, il faut faire les courses, remplir les bouteilles de gaz qui sont maintenant interdite durant le transport, faire le plein d’eau, de gasoil. Toutes ces petites choses prennent du temps mais sont indispensables;
Nous retournons ensuite à Colonia afin de prendre le bac qui nous amènera de nouveau à Buenos Aires.
Nous en profitons pour faire des photos avec le soleil que nous n’avions pas pu faire la dernière fois.
Traversée en bateau d’une heure mais nous ne resterons pas à Buenos Aires dans un premier temps. Nous ferons un séjour au camping près de Tigre, chez un loueur Argentins de camping car ou de fourgon Mercedes. Sans doute un des seuls. Il s’agit de ANDREAN ROADS. Si vous voulez passer un petit mois en argentine l’été prochain ou cet hiver, n’hésitez pas à les contacter.
Il possède bien sûr un atelier avec un super mécano et toutes les adresses utiles pour effectuer diverses réparations. J’en profite donc aussi pour changer enfin mon lanternau fracassé du cabinet de toilette,par un nouveau ramené de France par mes amis et pour faire faire les réparations de polyester qui s’imposait pour ma porte de cellule. Dernière chose je change mes 4 amortisseurs d’origine à 130.000 km et me fait poser des protections maison contre les pierres en prévision des nombreux Km de Gravel road que nous rencontrerons pendant notre descente dans le sud.
J’ai mis des amortisseurs Sachs qui aux dires du mécano sont meilleurs que les Monroe que je pressentais.
Mon ami, lui à fait défapper son moteur et supprimer l’AD Blue.
Nos amis parisiens arrivent avec leur fourgon le 19 à Montevideo. Comme nous devrions revenir à Buenos Aires avec eux, nous décidons d’aller les accueillir à la descente du bateau. Mais au lieu de refaire le chemin inverse, nous avons le temps de monter jusqu’au village de Colon et de traverser à cet endroit le pont frontière entre Argentine et Uruguay.
Nous quittons donc notre bivouac de BA, les amis Français que nous avons rencontré et reprenons la route. Nous nous sommes finalement retrouvés à 4 camping car Français le long de ce parc. Les bons moments et les apéros furent nombreux. C’est amusant de constater comme le fait de se recréer des habitudes est rassurant. On sait où faire son marché, où acheter son pain, ou aller chercher de l’eau ou vider sa cassette.
Pour l’électricité, je n’ai rencontré aucun problème pendant ces 15 jours en stationnaire. Malgré mon frigo tout électrique je n’ai jamais eu besoin de faire tourner le moteur pour charger mes batteries. Je suis descendu au plus bas à moins de 20% et la température de nuit pas trop chaude nous à bien aidé. En contrepartie nous étions stationné à un endroit très ensoleillé ; charge oblige. A cette occasion je me suis rendu compte que les panneaux solaires collés sur le toit comme les mien perdent en efficacité avec la chaleur. Je chargeais plus le matin à 9h que lorsque le soleil était au zénith. La solution des panneaux sur cadre semble donc meilleure en terme de rendement mais le poids est nettement plus important. On ne peu pas tout avoir.
Comme toutes les grandes villes, nous appréhendions notre visite. Devoir se déplacer, se garer, trouver un endroit pour la nuit est toujours un peu une gageure en camping car. Nous débarquons de notre ferry vers 11h30, nous nous accordons quelques minutes pour régler le GPS sur un point que nous avait fourni un ami voyageur et nous nous élançons dans la ville. Première surprise , ça circule bien, pas d’embouteillage, les avenues sont larges, jusqu’à 10 voies de circulations et les gens assez cools.
Nous arrivons sur notre point une dizaine de minutes plus tard. Que demander de plus, le stationnement est dans un parc, non payant, eau à volonté et vidange sans problème des eaux noires dans les WC du parc à moins de 100m. Exposition parfaite pour les panneaux solaires encore faut il que le soleil veuille bien se montrer.. On peut rester autant que l’on veut, personne ne trouve a redire. Juste un peu de bruit de circulation le matin à partir de 6h. Rien de bien méchant.
Nous sommes dans le quartier de Puerto Madero et nous commencerons la visite par là. Le port n’est pas loin pourtant c’est un quartier huppé de la ville, situé un peu en dehors. Il est très prisé pour venir y faire du sport ou pour se restaurer.