Cap à l’Ouest en direction de Curitiba. Pendant quelques jours, beaucoup de kilomètres et peu d’intérêt. Nous traversons une région d’élevage, puis une région de culture. On avait perdu l’habitude de faire autant de kilomètres pour rejoindre un site intéressant.
Curitiba est une ville de 1 million d’habitants. C’est un peu la laboratoire urbain du Brésil et il fait bon y vivre. La ville n’a pas beaucoup de bâtiments historiques mais non prenons beaucoup de plaisir à la visiter.
Nous y attendons aussi les retrouvailles avec nos amis Patrick et Virginie et leur fille Lilou des voyageurs passionnés.
Les chutes d’Iguazu et les Missions Jésuites du Paraguay
La visite des chutes d’Iguazu côté Argentin est un vrai régal. Trois circuits sont à découvrir. Ils permettent de voir les chutes du bas, du milieu et du dessus. On ne découvre pas côté argentin l’intégralité du site d’un seul coup d’œil mais le spectacle est quand même au rendez-vous. Les Okapi pullulent sur le site. Ils peuvent être agressifs. Les oiseaux sont nombreux avec cette diversité propre à l'amérique du sud.
Pucon,
Depuis le 15 Mars nous sommes bloqués à Pucon. Confinés ne serait pas le mot exact car nous avons toujours eu le droit de nous balader en ville ou dans la campagne environnante. La ville est agréable . C’est une petite ville balnéaire l’été et une petite station de ski l’hiver située au bord d’un lac et dominée par le volcan Villa Ricca est ces 2852 m.
La ville a été très peu touchée par le Covid 19. Au début les gens étaient un peu méfiant devant ses étrangers français vivant dans la rue. Un voisin nous a malgré tout offert de pouvoir faire le plein d’eau très rapidement et nous en profitons toujours. Un autre nous a proposé l’électricité mais nous avons décliné l’offre dans un premier temps et sommes restés 6 semaines en autonomie électrique totale.
L’hiver approchant et le soleil n’étant plus suffisant nous avons alors changé de place pour nous garer devant chez la personne qui nous avait offert l’électricité. Depuis nous sommes tout confort, ayant eu la bonne surprise d’avoir une chaudière gaz et électricité. Nous avons donc l’eau chaude en permanence et le chauffage électrique.
Pour la WiFi, pas de soucis non plus, l’hôtel Selina nous a gentiment reçu tous les soirs pour nous fournir le service et depuis que nous avons l’électricité nous avons également la WiFi du généreux donateur l’Hotel Frontera
Pucon serait très agréable si les commerces et les restaurants étaient ouverts mais le covid 19 est passé par là et comme en France, les magasins sont fermés pour la plupart car c’est l’hiver ici et comme les touristes sont inexistants, beaucoup ne prenne pas la peine de réouvrir et attendront certainement le printemps pour le faire.
Nous marchons donc entre 6 et 8 km par jours, en ville, au bord du lac en rond en carré en triangle et connaissons chaque rue, chaque chien errant et chaque détail de la ville.
Nous nous remontions le moral en se disant qu’au moins on faisait des économies puisque notre budget tournait à moins de 800 € / mois quand une douleur cardiaque m’a obligé à me rendre à l’hôpital de Temuco et à y dépenser environ 7000€ en examens médicaux hors de prix ici alors qu’en France je n’aurai rien payé. Ils s’ajoutent au 2000€ de billets d’avion que nous avions réglés pour rentrer en France en avril pendant 6 semaines et que nous ne récupèrerons sans doute jamais. C’est la vie.
Nous n’attendons plus qu’une chose maintenant c’est de pouvoir passer la frontière argentine pour enfin mettre le camion sur un bateau pour Anvers et de pouvoir rentrer en France
L’ile de Chiloé
C’est un lieu incontournable de la Patagonie chililenne. On y accède par un bac après 1/2h de traversée. A noter que nous avons payé 26700 à l’aller par une compagnie et 15500 au retour par une autre. Cherchez l’arnaque.
Un pont est apparemment en cours de construction.
L’ile mesure environ 200 km long sur 50 de large. Elle fut colonisée par les Jésuites dès 1553. Ils érigèrent environ 200 églises en bois dont Une centaine sont encore debout et 16 sont classées au Patrimoine mondial de l’humanité (PMH). On dit qu’il y pleut 222 jours par an, pas étonnant que l’on trouve sur l’ile de nombreux élevages d’escargots.
Nous aurons la chance de ne pas essuyer une seule goutte de pluie pendant toute la semaine.
Une seule route dessert l’ile et la circulation est assez importante. Notre première ville étape est Ancud. Nous trouvons refuge au mirador qui domine toute la ville après 1 km de forte grimpette sur un chemin caillouteux.
Petite ville sympa, avec un joli petit musée présentant toute les facettes de la ie locale. De là nous irons faire le tour de l’ile aux pingouins
Bonjour à tous,
Notre petite croisière est maintenant terminée. Elle nous a coupé du monde pendant 4 jours. En effet sur le bateau, pas de WiFi n’i d’internet.
Dépaysement garanti. Malheureusement, nous n’avons pas eu le beau temps que nous espérions.
Embarquement le soir à 21h et première nuit au port pendnat le chargement du bateau. Nous n’avons pas à nous occuper du transbordement , ce qui est plus un soucis qu’un soulagement. J’ai la chance de retrouver « le Vagabond » le lendemain matin sur le pont supérieur ou il pourra bénéficier pensais-je, du soleil pour recharger les batteries. En effet pour 3 jours, nous rechignions à vider le frigo et à l’arrêter.
Ushuaïa et ses environs
Ushuaïa, ville mythique s’il en est. Une fois passé le portique d’entrée dans la ville et faites les photos souvenirs, on continue la Route N° 3 pour entrer dans la ville proprement dite. Il faut le dire , je suis un peu déçu par ce que nous découvrons. Je m’attendais à un gros village, très rustique, avec des rues en terre. Un village du bout du monde quoi !
Pas du tout, nous découvrons un petite ville de province très touristique, avec port de commerce port de plaisance, port militaire, un aéroport international et tout le confort et les commodités que l’on peut attendre d’une ville moderne. Pas vraiment l’impression d’être au bout du monde si ce n’est les eaux grises et froides (5°C) de la baie, le ciel gris et froid et la température de l’air qui avoisine les 10°C à 15 h. Ici la température moyenne est de 0°C l’hiver et de 10°C l’été. Heureusement que nous sommes en plein été.
La ville est sympa, elle vit essentiellement du tourisme et des gros bateaux de croisières qui déversent chaque jours des milliers de touristes dans les rues pour quelques heures.
Nous bivouaquons sur le parking de l’aéroport qui domine la baie et la ville. L’endroit est calme et on ne peut guère trouver mieux. Nous n’avons ni eau courante, ni électricité mais nous n’en avons pas besoin et nous pouvons aller capter la WiFi dans l’aérogare distante de 100m. Le plein d’eau se fera sur le ponton du port de plaisance.
Punta Arenas,
C’est la capitale de la province Chilienne de la Patagonie. Grande ville avec ses avantages et ses inconvénients.
Ici comme la ville est très touristique on trouve à peu près tout ce que l’on veut. Il y a même un immense complexe commercial en « duty free ».
Je ne suis pas du tout sûr que les prix soient plus avantageux qu’ailleurs car les chiliens ont l’art et la manière de soutirer l’argent des touristes;
Rien n’est gratuit. Même pour faire le plein d’eau il faut quelquefois négocier.
Personnellement, je ne paie pas pour l’eau surtout dans des provinces comme celles ci qui en regorge.
En parlant d’eau certains se demandent peut être comment nous faisons pour l’eau. En général on fait le plein dans les stations services, sinon à tous les endroits ou l’on trouve un robinet disponible et en dernier recours en demandant si il est possible de remplir son jerrycan de 20 L chez un particulier. Souvent aussi les gens qui viennent essayer de discuter avec nous nous le propose. Pour l’eau à boire, quand elle est potable au robinet on fait 10 Litres de réserve , quand elle ne l’est pas on filtre l’eau du réservoir avec un filtre Katadyn. C’est un peu fastidieux mais ça muscle les bras et depuis le canada nous n’avons pas eu une seule gastro donc elle est sans doute correctement filtrée.
Après deux jours à Punta Arenas, nous allons visiter le Fort Bulnes à l’extrême sud du Chili, situé à 50 Km par une route superbe qui ondule et serpente au bord de l’eau. Nous visitons également un musée maritime ou les maquettes sont échelle 1 . Nous pouvons constater que du temps de Magellan, il fallait être vraiment courageux pour traverser l’atlantique et découvrir le monde. Rien à voir avec nous.